Tu sais que c'est lui. Tu l'as trouvé. C'est le bon. Il n'est pas parfait, vous ne pensez pas toujours pareille, tu trouves qui sort des années 50, mais tu l'aimes, vos valeurs sont les mêmes, les tiennes un peu plus nuancées. Ça faque envoie la maison, l'hypothèque, le chien. Ta famille devient sa famille et la sienne la tienne. Un jour, vous parlez bébé, vous en voulez, beaucoup, une grande famille. Tu arrêtes la pilule...
Un an passe, un arrêt de travail de deux mois derrière la cravate (parce que tu es toute fucked up dans ta tête ), aucune menstruations, tu te retrouves chez le médecin, tu as le syndrôme des ovaires polykystiques(SOPK) ... va falloir prendre des hormones!
Depuis un an, tu t'en ai fait des scénarios : "Il va me crisser là c'est sure! Il veut des enfants et je ne suis pas capable de lui en donner". Depuis un an tu t'en ai posé des questions "ai-je le droit de le priver de ce bonheur là? Devrais-je partir? Le laisser recommencer sa vie avec quelqu'un d'autre? Une qui serait capable..." . Depuis un an tu en as haiit du monde: L'osti de manipulatrice rendu à son troisième chum coker, sa deuxième dépression, enceinte de son quatrième enfant, l'ado qui est pas certaine c'est qui le père de son fils, qui comme sa mère voulait un enfant à 15 ans, qui partage des statuts facebook "je t'aime déjà mon petit amour de 23 semaines, j'ai trop hate de te serrer dans mes bras ", et sans oublier ces gens qui t'ont demandé "Pi c'est quand que vous nous faites un beau p'tit bébé?"
Tu l'as trouvé bon ton amoureux de traverser ça avec toi. Tu vas le trouver encore meilleur d'affronter ce qui s'en vient. Avec son horaire atypique, une procréation "timée" au quart de tour, une blonde sous pression, qui prend sa température, fait des tests d'ovulation et qui analyse chaque cycle menstruel auquel tu comprends que dal: ça ne sera pas facile. Lui il aurait laisser les choses aller, pas pressé, il ne comprends pas tout, il croit que ça passe ça le SOPK,comme un rhume, mais il fait un effort, pour toi, parce que c'est ton rêve, votre rêve.
Vous allez l'avoir votre bébé, le plus beau, le meilleur. Vous allez être chanceux, mais vous, vous deux, vous le savez particulièrement étant donné le contexte. Vous le savez il se passe quoi dans la tête d'une maman avec des problèmes de fertilité, vous le savez que le papa aussi au début il a peur que ce soit lui le problème, et qu'un garçon, dans sa perception ça vient aussi, faussement, affecté sa virilité. Vous savez tout ça, mais vous vous accrochez au but ultime: l'enfant. Que vous allez aimer, celui auquel vous répondrez à ses besoins tant physiques que psychologiques. Il viendra. Quand? On ne sait pas. Comment? ( naturellement, hormone, adoption, enfant de coeur...) On ne sait pas exactement non plus. Mais il viendra.
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